« Le travail c’est bien une maladie, puisqu’il y a une médecine du travail. » – Coluche
La souffrance au travail en plein BOUM !
On entend de plus en plus parler de pénibilité, pressions, violences sexistes et sexuelles, discriminations, brimades, humiliations, harcèlement moral et physique, objectifs inatteignables et imposés, pressions et menaces diverses, licenciements, manque de respect, mensonges…
Stress, Dépression, Burnout, Santé mentale, accidents… le constat est alarmant.
Dans l’ouvrage La comédie humaine du travail : De la déshumanisation taylorienne à la sur-humanisation, la sociologue Danièle Linhart rapproche taylorisme et management moderne. Le résultat est le même avec un travail qui perd son sens et précarise le salarié.
« Taylorisme et management moderne, même combat » – Danièle Linhart
Note : Certains des liens présentés dans mes articles sont des liens d’affiliation. En d’autres termes : si vous achetez l’un de ces produits, PROFESSION INDEPENDANT se verra reverser une commission. À quoi me sert ce revenu ? À vous proposer des ressources de qualité, pour vous aider à tendre vers l’indépendance.
Analysons dans un premier temps l’étymologie du mot travail
Travail, du latin médiéval trepalium « instrument de torture »
TRAVAIL, -AUX, substantif masculin :
- 1130-40 travail d’enfant « douleurs de l’accouchement »
- Fin xiies. « fatigue, peine supportée »
- 1600 « activité professionnelle quotidienne nécessaire à la subsistance »
- 1611 désigne des actions difficiles, périlleuses
- 1795 travaux forcés (Code pénal, tit. I, art. 6 d’apr. Brunot t. 9, p. 1042, note 3)
- Jusqu’au déb. du xvies. travail est souvent associé à peine car le sens dominant est « fatigue, peine » qui peut avoir pour contrepartie une rétribution.
- Le sens de « activité professionnelle » devient très rare au xvies. pour revenir en force au xviies. sous l’influence de travailler
- 1200 (Elie de Saint-Gille, 1920 ds T.-L.). Du lat. médiév. trepalium « instrument de torture »
Effectivement d’un point de vue historique, l’origine du mot travail n’est pas glorieuse en tout cas pour le travailleur !
Le fonctionnement de notre société capitaliste
Nous naissons dans un système, une société capitaliste que nous n’avons pas choisi. Et si nous ne l’acceptons pas alors nous en sommes exclu, rejeté et la marginalisation voire la clochardisation nous guette.
Marginalisation, ça veut dire quoi exactement ?
Le terme marginalisation désigne une façon de vivre qui consiste à ne pas se plier aux règles de la société, de s’en éloigner le plus possible, soit par conviction, soit suite à une suite d’évènements difficiles. Exemple : En traînant dans la rue comme elle le fait, elle se rapproche de plus en plus de la marginalisation.
REFLEXION : Pourquoi n’aurait-on pas le droit de choisir de vivre dans une société qui nous correspond, qui correspondent à nos valeurs plutôt que de vivre dans une société qui nous est imposée et dont on ne partage pas forcément les fonctionnements ?
Et le capitalisme quelle en est la définition ?
- Statut juridique d’une société humaine caractérisée par la propriété privée des moyens de production et leur mise en œuvre par des travailleurs qui n’en sont pas propriétaires.
- Système de production dont les fondements sont l’entreprise privée et la liberté du marché.
- Système économique dont les traits essentiels sont l’importance des capitaux techniques et la domination du capital financier.
- Dans la terminologie marxiste, régime politique, économique et social dont la loi fondamentale est la recherche systématique de la plus-value, grâce à l’exploitation des travailleurs, par les détenteurs des moyens de production, en vue de la transformation d’une fraction importante de cette plus-value en capital additionnel, source de nouvelle plus-value.
REFLEXION : Ouaw et bien je ne sais pas vous, mais moi quand je lis la définition Larousse du capitalisme ça ne me fait pas rêver. Si je regarde cela du prisme du travailleur :
La société capitaliste, nous impose consciemment ou inconsciemment de consommer, à grands coups de messages politiques, de campagnes de publicités, d’influences et de manipulations. Créer le besoin et jouer sur nos émotions et pulsions primaires d’homo sapiens sapiens pour nous faire réagir : la peur du manque, la peur de mourrir, la peur de vieillir, l’envie de posséder…
En plus de travailler pour produire, nous dépensons ce que nous gagnons pour acheter ce qui est produit, ce qui permet au capitalisme de faire des (gros) bénéfices. Et la boucle est bouclée.
Vous l’aurez compris, nous sommes le carburant du système. Et sans nous, il n’y a pas de système !
Un seul maître mot : toujours plus, produire plus, consommer plus, plus de profits, via des tactiques bien rodées, modes de plus en plus éphémères (sans vouloir faire de pléonasmes), obsolescence programmée, créer du besoin, augmenter nos possessions matérielles…
« Les êtres humains sont faits pour être aimés et les biens matériels pour être utilisés. Si le monde est à l’envers, c’est parce que les biens matériels sont aimés et les êtres humains utilisés. »
« Les objets que nous possédons, finissent par nous posséder »
– Tyler Durden
La stratégie du CHOC !
Connaissez vous cette stratégie ? Je vous conseille de voir à minima le documentaire.
Synopsis :
“Ne t’attaque pas au système, démode-le !” – Bernard Werber
La maladie, « LE MAL A DIT » ou la relation entre les émotions, les douleurs et les maladies
Une souffrance, une douleur ?
Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. « Le mal a dit » : votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous alerter, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.
Crédit image : université de médecine énergétique
Cartes du langage émotionnel du corps
Identification de sources de douleurs d’après R.Fiammetti
Le corps est un grand capteur, un grand récepteur qui accueille toutes les sensations (émotions) et les transmet au cerveau qui analysera, quantifiera, interprétera (sentiments).
L’observer permet de mieux se connaître, mais aussi d’aller à la rencontre de nous-même, de nos conflits intérieurs refoulés qui influencent notre subconscient et conditionnent nos actes quotidiens.
Les maux dont nous souffrons peuvent résulter de tensions dans notre corps consécutives à des stress mal gérés.
Le corps sait. Le corps parle. Quand l’individu ne parle plus, le corps parle encore.
Selon Henri Laborit, face au danger, il faut fuir ou réagir, sinon on somatise.
Somatiser = imprimer dans les tissus les tensions, les noeuds relatifs au choc émotionnel non-exprimé. Ces noeuds vont désorganiser le système neuro-végétatif (qui commande involontairement les organes) et provoquer la maladie, les troubles psychosomatiques.
Nos actes conscients sont guidés par notre mémoire inconsciente (par tout ce qui a été stocké dans le système limbique) et si un danger, selon un contexte bien déterminé, a été stocké dans le système de vigilance, le corps sera influencé dans son comportement quand il sera confronté à ce danger.
Notre subconscient guide notre conscient, malgré nous, sous la dépendance du réflexe de survie.
Pourquoi toujours buter sur les mêmes obstacles ? Car le système de défense n’a pas encore trouvé la clé pour dépasser la mémoire, la peur inscrite dans nos tissus.
Dans ce coffret, vous trouverez : 26 cartes illustrées avec précision avec une planche anatomique présente une vertèbre associée à une émotion.
Crédit image : https://www.fiammetti.com/articles/
« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »
Ecoutez, reconnaissez et acceptez vos émotions
Vivre ses émotions
Nous sommes des êtres humains et il est tout à fait normal de vivre des émotions. Si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti.
Concernant vos émotions négatives, vous devez les accueillir, les reconnaitre et les accepter pour pouvoir les évacuer, au risque de provoquer le « mal a dit. »
« Sois gentil avec ta colère, elle cherche juste à te protéger du mal de vivre, de l’injustice et à t’éviter d’accepter l’inacceptable…) – J. Foster
Identifier ses émotions
Poser des mots sur les maux aide à bien les identifier. Pour vous y aider, voici la roue émotionnelle de Robert Plutchik (21 octobre 1927 – 29 avril 2006), un professeur et psychologue américain.

Pour vous aider à accueillir vos émotions
Méthode TIPI – pour se libérer d’une difficulté émotionnelle en 2 minutes
Tania Lafore, enseignante PNL certifiée NLPNL, vous présente une technique de gestion de stress : la régulation émotionnelle.
Cette technique est issue de la méthode TIPI (créée par Luc NICON). Elle se rapproche également de la méthode NERTI.
Cette méthode s’utilise dans le traitement des peurs, phobie, colères, tristesse, stress, sensation de débordement…
A vous d’expérimenter !
Je vous conseille le livre « Au fil des émotions: Dis ce que tu ressens »
Je l’ai lu moi même et l’ai offert à un enfant de 7 ans qui l’a dévoré. C’est un livre pour les petits et grands. Ludique et imagé, il permet de mettre les mots justes sur ce que l’on ressent. Il contient 42 émotions illustrées et mises en relations entre elles. Idéal pour comprendre la profondeur de ce qui se passe en nous. A mettre entre toutes les mains !
« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul
Notre corps parle. Encore faut-il savoir l’entendre. Cet ouvrage nous apprend à ne plus voir la maladie comme le fait du hasard ou de la fatalité, mais comme un message de notre être intérieur. Il nous permet de découvrir derrière la souffrance une « maladie créatrice » et à quel point il est essentiel de redonner sens à ce que l’on vit.
Conclusion en citations :

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » – Confucius
« Amuse-toi dans ton travail et garde bien un œil sur toutes ces choses qui t’amusent moins. Et comme ça, tu pourras t’amuser plus longtemps »