On peut être salarié et heureux, ce n’est pas antinomique !
De nos jours, et particulièrement dans nos pays développés, nous avons la chance et/ou la possibilité de pouvoir exercer une activité professionnelle qui peut permettre de nous réaliser et de bien en vivre.
Avec la construction de l’Europe, la France s’est orientée dans l’activité tertiaire, au détriment de nos activités industrielles et agricoles. Cela a favorisé l’exode rural et a développé des mégapoles, ou beaucoup de Français(e) travaillent désormais.
Cela a considérablement diminué la pénibilité « physique » du travail, même si d’autres formes de souffrances se sont développées (stress, dépression, burnout…).
Nous sommes donc nombreux(se) à travailler dans des immeubles, avec des horaires de bureaux. Sans se soucier du repas, nous allons déjeuner dans des cantines d’entreprises, restaurants. Les moments de convivialités s’invitent dans les bureaux, pour différentes occasions : anniversaires, départs en congés… Cela permet de côtoyer sous d’autres aspects ses collègues et parfois développer de réelles amitiés.
Le salariat est fait pour vous
Dès le moment ou vous faites un travail qui vous plait, que vous avez le sentiment d’être payé à votre juste valeur, que vous avez de la reconnaissance de vos pairs et/ou de votre employeur, que vous êtes valorisé(e) et que vous progressez régulièrement. Ce qui vous permet de vivre sereinement et heureux avec votre famille, sans être dans le besoin et dans un cadre de vie sympathique.
Alors c’est chouette, le salariat vous convient parfaitement !
Partage de valeurs
Contributions réciproques
Objectifs communs et partagés
Mon avis sur le sujet
Dans votre relation à l’argent, si vous souhaitez prendre un minimum de risque et donc échanger votre temps contre une rémunération, tout en faisant un métier que vous aimez, et que cela correspond à vos attentes. Trouver un employeur qui partage vos valeurs est effectivement propice à votre épanouissement.
Ne créez pas des problèmes ou il n’y en a pas !
Je vais vous parler d’un échange au sujet d’une personne qui souhaitait quitter son emploi pour lancer son activité.
Cette personne ne se sentait pas valorisée, car de son point de vue, son supérieur hiérarchique direct n’était pas à l’écoute, ne la félicitait jamais, n’était pas motivant. Bref il n’était pas un leader.
Il a été demandé à la personne : avez vous échangé de ce sujet avec votre manager ?
Voici sa réponse : « Je ne suis pas chef, moi ! »
Dans notre activité, nous sommes des professionnels, donc nous devons avoir un comportement adulte et responsable.
Un supérieur hiérarchique, un chef, un n+1, un responsable… n’est pas un parent ! (ou alors au sens AT – Analyse Transactionnelle :-))
Pour être équilibrée, une « relation » c’est à dire une interaction entre deux êtres humains, doit être à double sens. Ou chacun est co-responsable de la teneur de la relation.
Si un manager s’impose en « persécuteur », et/ou si un salarié se « victimise », alors vous incitez l’autre à entrer dans des « jeux psychologiques » et un triangle dramatique va se créer, polluant et déstructurant la relation.
Osez parler à votre manager.
Tout n’est pas forcément rose…
Voici l’histoire qu’on m’a rapporté d’une personne qui allait quitter son entreprise.
Elle a indiqué que son responsable l’avait appelé deux jours après sa démission, pour lui proposer de nouvelles fonctions et doubler son variable (part de salaire sur objectifs).
Il lui a été demandé ce qu’elle comptait faire. Sa réponse a été limpide : » Si je reste, je vais avoir la sensation d’avoir été exploitée jusqu’à présent… Ça fait un an que l’on me dit que mon heure viendra… J’ai la sensation qu’ils se disaient que je ne partirai jamais… ».
Une entreprise va donc perdre un employé sur une position attentiste. Jouer aux échecs, ça fait partie du fonctionnement en entreprise, pas toutes heureusement.
En entreprise, il est important d’avoir un sentiment d’appartenance, cela rassure le salarié et aussi l’entreprise qui limite de ce fait les départs (coûteux).
Si l’entreprise prend conscience de votre valeur, une fois le départ acté, c’est que vous ne partagiez pas les mêmes valeurs dès le départ. Et donc vous n’étiez pas au bon endroit…
Voyez le verre à moitié plein, c’est une bonne chose de partir d’une entreprise qui ne vous correspond pas.
J’aime mon travail mais il y a un truc
En effet, parfois votre travail vous plait, vous êtes compétent(e) et reconnu(e) dans votre métier, mais vous ne vous sentez pas bien et vous ne savez pas trop pourquoi.
C’est peut-être que vous évoluez dans un milieu et/ou une culture d’entreprise qui ne vous correspondent pas.
En effet, vos valeurs sont légitimes mais non modifiables. L’être humain est singulier c’est ce qui en fait sa richesse.
Alors évoluer dans une culture d’entreprise qui partage vos valeurs, est peut être une solution.
Don’t pick a job. Pick a Boss !
Comme le dit l’expression « Choisissez un patron et non pas un emploi ». Cela veut dire qu’il faut être vigilant à la mentalité, les valeurs, la morale des personnes pour lesquelles vous devrez travailler.
Il sera plus facile de travailler au quotidien avec des personnes avec qui ça se passe bien, même si le job est un peu différent. Que de travailler avec des personnes avec qui « ça ne passe pas », avec lesquelles il y a des conflits interpersonnels, car ce sera plus impactant même si vous avez le poste de vos rêves.
Evitez les ennuis restez SMART
Avant d’accepter les objectifs que l’on vous donne, je vous conseille de vérifier s’il sont bien SMART.
Un objectif permet de donner un sens et une motivation à des actions. Donner des objectifs est un acte stratégique et managérial.
SMART, est un outil qui permet de donner un cadre à un objectif, qui doit alors être :
- Spécifique
- Mesurable
- Atteignable
- Réaliste
- Temporel
Si ce n’est pas le cas, vous risquez de ne pas atteindre vos objectifs et essuyer quelques déconvenues.
Je veux changer d’entreprise mais c’est la crise
Le changement d’entreprise, tout comme se lancer dans l’entrepreneuriat, a toujours une part de risque.
Pour avancer et/ou évoluer, il faut savoir prendre des risques mais sans se mettre en danger.
« La chance sourit aux audacieux »
– citation est tirée de l’Énéide, épopée de l’auteur latin Virgile (70 – 19 av. J.-C).
En chine, les périodes de crises sont définis comme tels : Danger et Opportunité
Et quitter le salariat ?
Mise en garde : si votre seul objectif de quitter le salariat est suite à une déconvenue avec votre entreprise et/ou votre manager, et que vous voulez fuir cela. Je pense que ce n’est pas forcément une bonne idée.
Il faut avant cela se poser, sortir d’un état émotionnel qui vous fait agir avec passion. Identifier la cause racine de ce choix. Et traiter le problème, conflit intérieur et/ou avec la personne. Le cas échéant vous pouvez vous faire aider.
Devenir entrepreneur, c’est assumer tous les risques que cela comporte : Créer votre business, trouver des clients, le faire tourner, vous assurer d’une trésorerie suffisante… vous serez seul à bord mon capitaine !
« Tout le monde n’a pas vocation à devenir un entrepreneur. »
Salariat et entrepreneuriat : deux mondes bien différents
Le salariat et l’entrepreneuriat sont deux mondes différents. Il n’y en a pas un meilleur que l’autre. Il faut néanmoins savoir celui qui nous correspond le mieux, afin d’éviter bien des désillusions, de part et d’autre.
Et si l’entrepreneuriat me tente quand même ?
Vous êtes sur le bon site. En effet, j’ai créé PROFESSION INDEPENDANT pour vous aider à exploiter votre potentiel au service de votre propre indépendance.
D’ailleurs cela est possible que vous souhaitiez vous lancer à 100% dans l’entrepreneuriat et/ou que vous souhaitiez rester salarié et développer un business complémentaire à côté.
La suite dans les prochains articles.