« Il y a ce que la vie te donne, et ce que tu en fais. Ce sont les deux forces qui font qui tu es. » – Nério Winch
Nous sommes tous uniques, complexes et singuliers
Nous avons tous une histoire différente. Façonnés depuis notre enfance par les conditionnements, les dogmes, l’éducation, la culture familiale et sociétale… cela est mis en lumière par le documentaire « Bébés » de 2010, qui nous montre l’évolution de 4 enfants en fonction de l’endroit où ils sont nés.
« Une année dans la vie de quatre bébés. Du jour de leur naissance à leurs premiers pas. Suivre quatre bébés dans quatre pays différents (Namibie, Mongolie, Japon, Etats-Unis), simultanément, jour après jour, les voir grandir, se développer et découvrir le monde qui les entoure. »
Prix vs valeur
Le prix est le tarif et/ou le salaire que le système définit à votre place : « votre travail vaut 2000€ », le SMIC vaut x€/h.
Notre système capitaliste est basé sur ce principe de prix. Néanmoins : LE PRIX N’EST PAS INDEXÉ SUR LA VALEUR !
Regardez le prix des iPhone? Il vaut désormais plus qu’un SMIC, un mois de salaire minimum, alors que ce n’est pas sa valeur réelle. C’est le prix que sont prêts à mettre les gens pour en avoir un. A l’aide de la création du besoin, la mode, la communication et la publicité, afin de conditionner notre cerveau, générer des compulsions… pour nous faire consommer plus.
C’est le même principe en bourse, le cours de l’action d’une entreprise peut varier brutalement, alors que dans les faits, rien n’a changé dans l’entreprise. Les mêmes usines, locaux, outils, matières premières, salariés… Le prix n’est donc pas indexé sur la valeur.
Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs
Qui nous sommes, d’où nous venons et nos différentes expériences de vie ne font que mettre en évidence nos VALEURS propres.
Vous le voyez la VALEUR ne correspond pas forcément au PRIX.
« Votre vie n’a pas de prix et a beaucoup de valeur »
Vos valeurs colorent votre vision de la vie. Elles permettent de créer une humanité en touchant l’autre. Nos valeurs participent à notre singularité.
Avec un partage des valeurs ont crée et/ou renforce une cohésion: famille, équipe, entreprise, sport…
En revanche, si on ne partage pas les même valeurs cela peut créer des conflits en tous genres : couple, relations, entreprise, pays, culture, religion…
En entreprise
Je vois souvent des campagnes de communication en entreprise, autour des valeurs, avec de beaux mots placardés un peu partout sur des posters, intranet, goodies.
Lorsque l’on creuse le sujet, on rencontre parfois des entreprises qui confondent partage de valeurs et communication.
Les valeurs font parties intégrantes de la culture d’entreprise, colorée par l’ensemble des individus qui la compose.
Des valeurs placardées pour communiquer en interne, auprès des clients et de la concurrence, sur les thèmes de la bienveillance, la solidarité, le partage et le respect… est à mon sens une erreur.
Mais pourquoi ?
Car les actes doivent être en accord avec les valeurs
Si la direction défini unilatéralement des valeurs collectives d’entreprise, sans consultation de ses salariés, qui plus est si l’on parle de Partage, Ecoute, Respect, Bienveillance… alors l’entreprise perd en crédibilité en ne s’appliquant pas elle même ses propres valeurs.
Avec ce genre de pratiques, sans même parfois s’en rendre compte, les entreprises génèrent du conflit et/ou de la frustration.
Pour moi, agir de la sorte c’est du PERDANT-PERDANT, à moins que l’on souhaite instaurer un rapport de force sous de belles apparences.
Les salariés de plus en plus sensibles au bien-être en entreprise
Si ces pratiques fonctionnent encore dans certaines entreprises, en fonction des métiers nous sommes confrontés à une évolution significative de la société et des nouvelles générations.
Désormais, l’entreprise qui veut être et/ou rester leader de son marché doit prendre soin de ses salariés, les respecter et apporter du sens à ce qu’ils font. Au risque de les voir partir.
« Si vous prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise. » – Richard Branson
Les responsables porteurs de sens
« Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter… Du chaos naissent les étoiles. » – Kim McMillen
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances,
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…
Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’était rien d’autre qu’un signal quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…
Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive, contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…
Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…
Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire … Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…
Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les Méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…
Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert l’…
Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et ça s’appelle…
Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est….
Savoir vivre !
— De Kim McMillen
Texte de Kim McMillen avec Alison McMillen «When I loved myself enough» publié en 2001.
Kim McMillen, femme écrivain du Colorado,engagée dans un chemin de développement personnel, a réalisé, avant sa mort à cinquante-quatre ans, un livre, cousu main pour ses amis, rassemblant, sous une forme simple et limpide, quelques paroles à écouter et à méditer. Des paroles mesurées pour dire qu’une autre façon de vivre est possible et qu’il importe de s’aimer vraiment.
Sa fille, Alison, souhaitant faire connaître largement ce témoignage, a publié en 2001 «When I loved myself enough».
« J’ai fait un pas immense le jour où j’ai compris que j’étais seul à entretenir mes souffrances » – Jacques Salomé